Suite aux violences dans le camp de réfugiés à Stockem, le bourgmestre d’Arlon n’hésite pas de parler de situation suicidaire.
Ainsi on a pu lire dans La Meuse (19/12/2015-Moins de réfugiés mais mieux intégrés-Le bourgmestre souhaite réduite la capacité d’accueil à Stockem) citant le bourgmestre d’Arlon: «(…) Accepter autant de monde en un seul endroit aussi vite était, je n’ai pas peur de le dire, suicidaire. Pour le moment, la situation n’est facile ni pour les réfugiés, ni pour la Croix-Rouge, ni pour les Arlonais. »
Le bourgmestre demande de réduire le nombre de personnes accueillies de 950 à 400 personnes. Il demande également une distribution « équitable et proportionnelle des réfugiés » entre les différentes communes.
Côté sécurité le bourgmestre d’Arlon s’inquiète : « (…) Si demain il y a des incidents entre 200 ou 300 personnes la police est tout simplement en incapacité d’intervenir, surtout le week-end. »
Le Luxembourger Wort (19/12/2015-Trop de migrants à Stockem! La ville d’Arlon, la Croix-Rouge et l’armée demandent une diminution du nombre de résidents.) rapporte : « Cette visite, organisée en concertation avec les autorités militaires et la Croix-Rouge, faisait suite à une manifestation de résidents qui dénonçaient les conditions d’accueil et à une bagarre entre les communautés afghane et irakienne. ».
Le Luxembourger Wort précise qu’en raison des récentes violences, la capacité de 950 réfugiés ne sera pas atteinte.
Les migrants de leur côté déplorent selon le Luxembourg Wort « l’absence d’appui médical, de wi-fi, de carte orange permettant de les identifier, de lieux de culte et de mise en place de mesures d’intégration tels que des cours de français et d’anglais. »
Espérant que nos responsables politiques tirent les leçons de ces évènements et ne reproduiront pas ces conditions dans les futurs villages-conteneurs au Luxembourg.